84 % des français se sentent bien au bureau

Malgré la crise et la tension qu’elle engendre dans les entreprises, une très forte majorité de français (84%) se sent bien au bureau, un bonheur qu’ils imputent au travail en équipe et aux rencontres professionnelles, indique aujourd’hui une étude TNS/Sofres.

La vie en entreprise n’est pas aussi pénible qu’on le dit souvent. En tout cas, une étude TNS/Sofres, publiée ce matin, fait état d’un bien-être général des salariés français dans leurs entreprises respectives.
Si les raisons du bonheur diffèrent d’une activité à l’autre, il ressort que la satisfaction exprimée par 84% des français est davantage liée à l’ambiance collective au bureau et aux émotions partagées entre collègues, plus qu’à leur activité professionnelle proprement dite, source de pression.

La pause café, meilleur moment de la journée

68% des employés sondés par TNS/Sofres évoquent même des « éclats de rire » au bureau et disent particulièrement apprécier l’instant, même lorsqu’il est écourté, de la pause café matinale, rendez-vous qui confine au rituel pour 75% des Français.
C’est même, pour 62% des personnes interrogées, le moment préféré de la journée.
L’entreprise, c’est aussi un lieu d’émulation et de rencontres professionnelles, souvent fortes, qui finissent en relations amicales dans 60%¨des cas, voire en liaison amoureuses (12%).

Les « joyeusetés » de l’open space

Comme partout où un brassage s’opère, l’entreprise est aussi source de désagréments, souvent liés à l’open space : 32% des employés redoutent les mauvaises odeurs de leur voisin ou un caractère « trop bavard » (11%). Le pire cauchemar pour 9% des sondés, c’est de subir un collègue qui parle trop fort au téléphone, s’épanche toute la journée sur sa vie privée (8%), sort des blagues lourdes et pas drôles (4%), ou adopte une attitude trop collante (4%).

Autre classique de la vie en entreprise : la sacro-sainte réunion. 80% des salariés ont l’impression d’y avoir perdu du temps, et 65% les considèrent même, dans un cas sur deux, comme inutiles.

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