L’auto-entrepreneur gagne 460 euros en moyenne

La France compte près d’un million d’auto-entrepreneurs. Dans bien des cas, ce statut simplifié permet à ses adhérents de se constituer un revenu d’appoint qui atteint rarement 500 euros, selon l’Insee.

Ceux qui envisagent de faire fortune avec une auto-entreprise doivent vite réviser leur jugement. Ce statut donne lieu à des avantages fiscaux, certes, mais il porte sur des petites activités qui nécessitent peu d’investissements et présentent un faible potentiel économique. D’ailleurs, l’auto-entrepreneur est soumis à un plafond de chiffre d’affaires annuel (32 000 euros pour les prestations de services, 81 000 euros pour la vente de marchandises) qu’il ne doit pas dépasser sous peine d’être exclu du régime et de perdre ses privilèges.

Revenus plus élevés dans la construction

Fin 2011, la France comptait environ 2,8 millions de travailleurs indépendants. Siur ce total,  près d’un million d’auto-entrepreneurs. La moitié d’entre eux ne dégagent pas de chiffres d’affaires, et ne sont donc pas « économiquement actifs » au sens où l’entend l’administration. En moyenne, leur revenu mensuel s’établit à environ « 460 euros » estime l’Insee. Pas de quoi vivre, certes, mais la somme reste intéressante pour les salariés ou retraités qui souhaite mettre du beurre dans les épinards, et cotiser pour l’avenir.

« Un tiers des auto-entrepreneurs exercent en parallèle une activité salariée » ajoute l’Institut national des Etudes Economiques, « leurs revenus, limités par les plafonds imposés sur les chiffres d’affaires, varient peu d’un secteur à l’autre. Ils sont toutefois plus élevés que la moyenne dans la construction et dans les services aux entreprises ».

En France, un emploi sur dix est occupé par un travailleur indépendant. Une proportion inférieure à celle observée à l’échelle européenne (15%).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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