Bercy promet de baisser les impôts des retraités modestes

Le premier ministre manuel Valls a été interpellé par une centaine de députés socialistes qui dénoncent l’élargissement de la taxe foncière aux retraités pénalisés par la suppression de la demi-part des veuves.

Une taxe « de 500 euros à 1 000 euros », voilà ce qui est tombé sur la tête de certains retraités propriétaires, jusqu’ici exonérés d’impôt en raison de leur pension modeste. Dans une lettre adressée à Matignon, une centaine de députés socialistes presse le premier ministre d’agir pour mettre fin à une situation qu’ils jugent« insupportable pour nombre de nos citoyens retraités » qui sont « nombreux à toucher de petites retraites, souvent inférieures à 1 000 euros ». Certains d’entre eux sont effectivement entrés dans le mécanisme de la taxe foncière et de la taxe d’habitation  après la suppression progressive de la demi-part des veuves, votée en 2008.

Hausse des taxes sur le diesel

En 2014, cette « niche » a totalement disparu, aggravant l’impact de la fiscalité dans les foyers modestes, souvent composés de parents isolés ou veufs, qui se sont subitement trouvés assujettis à l’intégralité des montants réclamés dans la cadre des contributions locales pesant à la fois sur les locataires et les propriétaires.
Sous la pression des députés, le gouvernement a promis vendredi de mettre en place un système d’exonération qui permettra d’enrayer la hausse des impôts locaux pour ces citoyens modestes. Début octobre, Bercy avait notamment promis de financer ces réductions fiscales avec les recettes générées par les prochaines surtaxes sur le gazole.
Jeudi, à Nancy, le président Hollande avait pris l’engagement de « neutraliser les conséquences sur les impôts locaux de la suppression de la demi-part des veuves – qui avait été décidée avant nous, mais que nous avons été amenés à assumer ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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