Chômage : la dure loi du calendrier pour le gouvernement

Les chiffres du chômage portant sur le mois de février vont tomber ce mercredi, en plein cœur de la campagne électorale des municipales dont le premier tour, dimanche dernier, s’est déjà soldée par une « fessée » pour le pouvoir socialiste en place.

Les chiffres du chômage, attendus ce mercredi soir, s’annoncent peu encourageants. Le mois dernier, la hausse du nombre d’inscriptions à Pôle Emploi avait progressé de +0,3%, soit 8 900 pointages supplémentaires dans la catégorie A, celle qui regroupe les chômeurs sans aucune activité. Dans les deux autres catégories, où sont cantonnées les personnes ayant décroché un petit boulot (moins ou plus de 78 heures de travail sur un mois) tout en restant inscrites sur les tablettes de Pôle Emploi, la dégradation avait même été plus forte (+ 23 600).

Record de chômeurs en France

Peu de signes permettent d’anticiper une embellie au mois de février, ce qui risque de compliquer encore un peu plus la tâche de la gauche à la veille du second scrutin municipal, moins d’une semaine après la gifle assénée par les électeurs aux candidats socialistes.

Mardi, le Ministre du Travail Michel Sapin a dit qu’il fallait entendre et comprendre le message des français dont « le mécontentement s’explique la situation économique et sociale qui n’est pas aujourd’hui à la hauteur de ce que les uns et les autres peuvent espérer ». Concernant le chômage, le ministre a eu beau marteler  que le gouvernement a réussi à « ralentir le rythme de progression », on n’est pas parvenu, « chacun le sait pas à inverser la courbe, il est, de la sorte, normal que les Français soient dans une forme de colère ».

Fin janvier, la métropole française comptait 3,31 millions de demandeurs d’emploi sans activité, un nouveau record.

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