Cinq patrons gagnent plus de 10 millions d’euros

Nommé à la tête du groupe pharmaceutique Sanofi le 2 avril 2015, Olivier Brandicourt a bénéficié de « primes de bienvenues » dont le montant cumulé atteint 7,2 millions d’euros. A cette rallonge s’ajoute une part fixe et d’autres avantages qui portent sa rémunération annuelle à 16,8 millions d’euros, la plus importante de France.

Quel patron a remporté la plus belle mise en 2015 ? Selon le rapport annuel de la société de conseil Proxinvest, qui mesure la rémunération des patrons des entreprises cotées au SBF 120, indice des capitalisations boursières les plus importantes, dont celles du CAC 40,  Sanofi a été le groupe le plus généreux en 2015. Olivier Brandicourt, son nouveau directeur général, nommé à cette fonction le 2 avril 2015 après avoir officié à la tête de Bayer, a perçu 16,8 millions d’euros l’an dernier, une enveloppe record alimentée à près de 50% par différentes primes de bienvenue accordées sous la forme d’indemnités ou d’actions gratuites.

Ghosn plafonne son salaire

Avec un revenu de 16,4 millions d’euros, Gilles Gobin, fondateur de l’entreprise Rubis spécialisée dans le stockage et la distribution de produits pétroliers et gaziers, arrive en deuxième position. Il surclasse de 800 000 euros la PDG de Renault et Nissan Carlos Ghosn, rétribué à hauteur de 15,6 millions d’euros en 2015. Plongé au cœur d’une polémique au printemps dernier après l’annonce d’un gain de 7,2 millions d’euros, le PDG de la marque au losange avait, sous la pression des actionnaires qui s’étaient majoritairement prononcé en défaveur de cette rémunération, consenti à en réduire la part variable de 20%.
En quatrième position perce la directeur général de Dassault Systèmes Bernard Charles dont la fiche de paie a grimpé de 31% en 2014, à 14,1 millions d’euros. Jean-pascal Tricoire, directeur de Schneider Electric a touché 10,4 millions d’euros, un niveau en hausse de 86%.

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