Compétitivité: le rapport Gallois demande un « choc »

Le très attendu rapport Gallois sur la relance de la compétitivité des entreprises françaises va être officiellement remis aujourd’hui : sans surprise, il préconise une baisse massive des charges patronales et salariales.

Que restera-t-il du rapport Gallois dans le prochain plan-compétitivité du gouvernement ?
La mesure phare proposée par Louis Gallois, chantre du fameux choc de compétitivité, est une baisse massive des charges patronales et salariales, de l’ordre de 30 milliards d’euros.

Simplifications administratives

On sait que cette compétitivité-coût, axée sur la réduction prix du travail, ne fait pas l’unanimité au sein du gouvernement qui souhaite éviter de nouvelles hausses d’impôt pour la financer. A maintes reprises, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a préconisé un plan mixte prévoyant des mesures de compétitivité « hors-coût » passant par des soutiens à l’innovation, à l’export et au « Made in France » pour « renforcer les filières industrielles », ainsi que par des simplifications administratives.

Selon plusieurs informations, le rapport Gallois en comporte un certain nombre. Il plaide pour le maintien de dispositifs existants comme le crédit impôt recherche, l’ISF PME, la contribution économique territoriale, le statut Jeune Entreprise Innovante (JEI) ou encore les dispositions fiscales sur la détention et la transmission d’entreprise.

Louis Gallois ce lundi soir sur France 2

Il prône aussi certaines réformes de structure, comme la représentation des salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprises, et un meilleur aiguillage de l’épargne des ménages.

Louis Gallois sera l’invité du journal télévisé de France 2 ce soir. Il y donnera les contours précis de son projet.Jean-Marc Ayrault répondra le lendemain. Mais aucune décision concrète ne sera prise avant la remise du rapport que finalise actuellement le Haut Conseil du financement de la protection Sociale.

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