Création d’entreprise : Le Medef descend dans les quartiers

L’organisation patronale a lancé un programme spécifique pour former les jeunes des quartiers à la création d’entreprise.

Ils sont quinze, ont entre 18 et 22 ans, n’ont pas d’emploi et habitent à Cergy-Pontoise (Val d’Oise). Tous ont la volonté de créer leur entreprise, mais n’ont pas d’idées précises ni de plan établi, faute de perspective. C’est pour les guider que le Medef les a intégré dans son nouveau programme «Entreprendre: Passer de l’envie au projet» destiné aux jeunes des quartiers.

Savoir présenter son projet de création d’entreprise

Il s’agit d’une session de formation d’à peine deux mois (15 décembre-4 février) au cours de laquelle les motivations des candidats sont sondées. Des animateurs  les aident ensuite à affiner leurs envies et, une fois qu’ils ont le déclic, à préparer un vrai projet de création d’entreprise. L’idée c’est de les placer sur une rampe de lancement et leur donner les moyens et la rhétorique de vendre leur business à des investisseurs, de savoir en parler à des chefs d’entreprise (ils seront invités à le faire, le 4 février 2015, devant les membres du Conseil exécutif du Medef présent Salon des Entrepreneurs), et de susciter la curiosité des journalistes.

Mené par le Medef, ce programme doté d’un budget de 100 000 euros bénéficie de l’appui du groupe de protection sociale Klesia et de Nouvelles Ressources, avec l’association AGIR Pour Réussir (AGPR).

En fin de formation, le Medef mettra ces jeunes pousses en contact avec les réseaux d’accompagnement les plus adaptés à leurs besoins et à leurs profils. Les premiers projets commencent, dit-on, à émerger dans l’esprit de ces jeunes candidats, depuis l’ouverture d’un restaurant mobile halal jusqu’à la création d’une société spécialisée dans la déco multi-culturelle, en passant par le montage d’une structure de réinsertion pour les jeunes en difficulté.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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