Décider de créer son entreprise en freelance : les pistes

Le nombre de personnes actives qui choisissent de devenir freelances ne cesse d’augmenter. Il s’agit d’une situation professionnelle qui séduit. C’est une décision qui comporte certains avantages, certes, mais les inconvénients doivent également être pris en compte. Une attention particulière doit être également accordée à l’enjeu légal de cette condition professionnelle.
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Travailler en tant que freelance : une situation qui a ses propres avantages et inconvénients

Un freelance est un professionnel indépendant qui travaille à son compte et propose ses services à différentes sociétés. Il est le créateur de son entreprise, le spécialiste de son domaine, mais aussi le commercial qui doit prendre ne charge la prospection de ses clients. Si avant les années 2000, cette situation professionnelle n’a attiré que peu de personnes, aujourd’hui, elle s’est vu faciliter par l’explosion des nouvelles technologies. D’où un engouement de plus en plus important à son égard.

Travailler en tant que freelance répond à un besoin de liberté et d’autonomie. N’étant pas placé sous les contraintes qui lient un employé à l’entreprise, le freelance organise son travail selon sa convenance. C’est à lui de déterminer et de négocier le mode de réalisation de sa mission avec son client, ce qui est pratiquement impossible en tant que salarié. De plus, il a la possibilité de développer différentes compétences, puisque, comme évoqué précédemment, en tant qu’indépendant, il doit occuper plusieurs fonctions, en plus d’être un expert dans son domaine. Tout ceci lui permet d’éviter la monotonie.

Le statut de travailleur indépendant comporte également des inconvénients. On peut notamment préciser le fait qu’il s’agit d’une situation sujette aux revenus irréguliers. Cela implique donc de bien s’organiser afin de prospecter au mieux sa clientèle pour limiter autant que possible les périodes creuses, tout en veillant à remplir dans les temps impartis ses missions qui sont déjà en cours.

Grâce au développement des nouvelles technologies, le freelance a l’avantage de la mobilité, mais cela sous-entend également qu’il fait face à une concurrence de plus en plus importante. Les grandes entreprises sont plus enclines à opter pour une société de BPO à Madagascar comme ici ou dans d’autres pays avantageux financièrement, pour les missions nécessitant un volume de travail plus important.

Quelles formes juridiques le freelance doit-il choisir pour créer légalement son entreprise ?

En France le titre de freelance ne correspond juridiquement à aucun statut en particulier. Si vous souhaitez le devenir, il vous faut choisir entre différentes formes juridiques. Pour ce faire, il est essentiel d’être très attentif quant aux avantages et aux inconvénients de chaque statut, afin de faire le choix qui convient le mieux à son activité et éviter les problèmes. En effet, c’est votre statut juridique qui définit votre régime fiscal et social, mais aussi vos responsabilités en tant que propriétaire d’une entreprise et dirigeant de celle-ci, ainsi que vos obligations comptables. En ce qui concerne les freelances qui entreprennent seuls, on a principalement :

  • L’EI (Entreprise Individuelle). Ce statut a l’avantage de nécessiter peu de formalités lors de sa création et elles sont peu couteuses. Qui plus est, ces formalités peuvent se faire en ligne. Cependant, votre patrimoine personnel est engagé en cas de dettes professionnelles. Ce qui peut être interprété comme une situation risquée. Vous pourriez donc choisir de fonder une EI dans le cas où vous souhaiteriez vous éviter de trop vous encombrer par les formalités administratives et que vous n’avez que peu de dépenses professionnelles, ou si vous hésitez à poursuivre votre activité sur le long terme.
  • L’EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée). Contrairement à l’EI, l’EIRL permet de séparer son patrimoine professionnel de son patrimoine privé. Ce dernier sera donc à l’abri. L’entrepreneur possédant ce statut doit toutefois déclarer les biens nécessaires à l’exercice de son activité. Il a aussi l’obligation de faire un dépôt annuel des comptes et de son patrimoine professionnel. De plus, il arrive souvent qu’il doive s’acquitter de dépenses supplémentaires comme les frais de notaire pour l’évaluation de certains biens ou les frais de gestion d’une propriété.
  • L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). À l’inverse de l’EI et à l’EIRL, cette forme juridique nécessite un capital de départ qui doit être au moins un euro. Elle a l’avantage de limiter la responsabilité du dirigeant. De plus, elle lui permet de migrer facilement en SARL si le dirigeant envisage de s’associer ultérieurement à une autre personne, lorsque l’activité se développera. Néanmoins, les formalités de création d’une EURL sont plus compliquées et plus couteuses. De plus, l’entrepreneur doit déposer annuellement au greffe du tribunal de commerce les comptes de son entreprise.
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