Entreprises : la qualité des investissements se détériore selon Euler Hermes

En 2012, la part des investissements engagée par les entreprises devrait être de proportion quasi-identique à celle de l’an passé, mais pas dans la recherche et développement (R&D), un levier encore sous-utilisé par les entrepreneurs français par rapport à leurs homologues des principaux pays européens.

Des investissements oui. Mais des dépenses vraiment productives : peut mieux faire !
C’est le constat dressé par une étude conduite par Euler Hermes : l’assureur-crédit anticipe une stabilisation des investissements en 2012 par rapport à l’an passé (25% des entreprises souhaitent investir plus, contre un peu de 30% en 2011).

Le crédit impôt recherche

En quantité, la situation n’est donc pas préoccupante (+0,5% en prévision cette année), c’est plutôt en qualité que le bât blesse : selon Euler Hermes, « la qualité de l’investissement se détériore ».

Qu’est ce que cela signifie ? Les sommes engagées en 2012 viseront, selon Heuler Hermes, à « renouveler les capacités de production plutôt qu’à les augmenter ou à chercher des gains de compétitivité ». En clair, la recherche et le développement, autrement dit l’innovation, est en panne, malgré les incitations fiscales mises en place comme le fameux Crédit Impôt Recherche (CIR).

C’est notamment le cas dans l’industrie manufacturière (2,3% du chiffre d’affaires en France contre 2,8% en Allemagne).

Croissance molle

Pour une entreprise sur deux, les perspectives d’activité et de profits sont en tête des facteurs influençant les décisions d’investissement en 2012, indique Euler Hermes, paramètre qui arrive devant les conditions de financement sont mises en avant par une entreprise sur trois.

Euler Hermes prévoit une croissance économique de 0,4% en France cette année, le second semestre étant attendu plus favorable que le premier, et de 1,0% en 2013.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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