L’euro a-t-il été sauvé à Bruxelles ?

Les dirigeants européens sont parvenus à convaincre les banques du secteur privé d’effacer 50% de la dette grecque. Ils sont aussi pris la décision de porter à 1000 milliards d’euros le FESF pour éviter la propagation de la crise à d’autres pays européens.

Au terme de huit heures de débat, les 17 membres de la zone euro réunis à Bruxelles sont parvenus, hier dans la nuit, à arracher un accord au secteur bancaire en vertu duquel celui-ci s’engage à renoncer à 50% de ses créances sur la dette grecque à l’horizon 2020, soit l’équivalent de 100 milliards d’euros.

Cette décision, préalable à la mise en place d’un plan anti-crise visant à maintenir la stabilité de la zone euro menacée depuis 2010 par un défaut grec, engage également Athènes à réduire sa dette par ses propres moyens (15 milliards) en réformant son secteur public.

De leur côté, les banques les plus exposées à la crise grecque (70 établissements) devront se recapitaliser auprès des « sources de capital privé » afin de porter, au 30 juin 2012, leurs fonds propres durs à un niveau de 9%.

Parallèlement, les moyens du fonds de secours de la zone euro (FESF), qui agira comme un outil de garantie auprès des investisseurs privés détenteurs d’obligations d’Etat, vont être portés à 1 000 milliards d’euros.

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