Le financement, premier frein à la création d’entreprise

Dans un sondage réalisé par Odoxa, les français candidats à la création évoquent les difficultés qu’ils rencontrent pour rassembler les fonds nécessaires au lancement de leur activité.

L’argent, c’est le nerf de la guerre. Il en faut un minimum pour se constituer un capital solide au moment de la création d’entreprise. Des investissements, parfois lourds qui se traduisent par des achats d’équipements, voire d’un stock de marchandises pour ceux qui se lancent dans la vente. Sans compter les assurances et les frais de gestion. Beaucoup tentent également de se réserver un flux de trésorerie pour faire face aux premières obligations fiscales et autres contributions sociales.

Convaincre les banques

Bref, il faut assurer ses arrières lorsqu’on débute une activité dont on ne cerne pas encore tout à fait le potentiel de croissance ni la pérennité économique à moyen terme. A moins d’engloutir tout un héritage dans une aventure entrepreneurial, le meilleur moyen pour avancer des fonds, c’est de convaincre les banques d’accompagner le projet. Or, c’est à ce niveau que le processus coince : dans un sondage Odoxa publié fin juin, 63% des français considéraient la création d’entreprise comme un « bon moyen pour sortir du chômage ». Le problème c’est que le parcours est semé d’embûches et butent justement sur la question du financement : Au palmarès des difficultés qui jalonnent la construction du dossier, 69% des sondés citent en numéro 1 cette difficulté à trouver de l’argent pour investir. Cet obstacle est encore plus compliqué à franchir pour les jeunes de moins de 25 ans (78%).
61% des personnes interrogées par Odoxa évoquent ensuite les tracas administratifs et la paperasserie. 34% dénoncent aussi l’opacité du système et sa complexité qui rendent difficiles à connaître « la totalité des démarches à effectuer ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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