FMI : les atouts de Christine Lagarde

Le nom de la Ministre française de l’Economie revient avec insistance pour remplacer Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds Monétaire International (FMI). Pourquoi ?

Inamovible Ministre de l’Economie et des Finances sous l’ère Sarkozy, Christine Lagarde pourrait finalement interrompre son bail à Bercy un peu plus tôt que prévu : la démission de Dominique Strauss-Kahn de la direction générale du Fonds Monétaire International (FMI), qui fait suite à son inculpation aux Etats-Unis pour tentative de viol sur une femme de 32 ans, pourrait lui ouvrir une voie royale en vue d’un retour à Washington où elle fait, aux yeux de bon nombre d’observateurs de l’UE, figure de meilleure candidate européenne pour succéder à DSK.

Ces derniers temps, Christine Lagarde n’a pas caché son intention future de rejoindre, après quatre années pleines à Bercy (cinq si elle va jusqu’ en 2012), les Etats-Unis où elle a dirigé, dans les années 90, le cabinet d’avocats Baker & McKenzie, un des premiers cabinets d’avocats mondiaux. Elle est, en outre, parfaitement bilingue.

 

2. Superviser le G20

Sa fonction de Ministre française de l’Economie l’a mise en relation, quatre ans durant, avec les grands décideurs économiques de la planète, et notamment du continent européen, secoué actuellement par la crise grecque.

Christine Lagarde est aujourd’hui chargée de superviser l’organisation du G20 en France (grande réunion à Deauville fin mai), sommet des principales puissances économiques mondiales auprès desquelles elle pourra d’ailleurs défendre sa candidature au FMI.
Seul problème : Christine Lagarde devra, si elle veut être crédible au poste du FMI  après la chute de DSK, se « débarrasser » de la poursuite judiciaire dont elle fait l’objet dans le cadre du règlement de l’affaire opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais.

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