Grève SNCF : une perte de 170 millions d’euros

Le blocage du trafic SNCF pendant dix jours a coûté 170 millions d’euros à la compagnie ferroviaire, a indiqué le président Guillaume Pépy.

La grève a un coût pour les grévistes, qui perdent du salaire, mais aussi pour l’entreprise contrainte de réduire son activité.
En juin, plusieurs syndicats de la SNCF ont appelé les personnels à la grève afin de protester contre le projet de réforme ferroviaire, alors sur le point d’être examiné par les parlementaires. Le conflit a duré une dizaine de jours, mettant les usagers dans l’embarras face à la baisse brutale du trafic des trains.

Le 17 juin, alors que la grève entrait dans son sixième jour, Guillaume Pépy, président de la SNCF, faisait déjà état d’une perte de 100 millions d’euros liés à la baisse des recettes des billets annulés mais aussi aux coûts engendrés par la maintenance des trains immobilisés, donc non rentables.

Dette contrôlée à la SNCF

Ce lundi 28 juillet, à trois jours de la présentation des comptes semestriels, il a présenté une note de 170 millions d’euros, soit « l’équivalent de dix trains tout neufs par exemple pour l’Ile-de-France ».
Malgré tout, la SNCF maîtrisera sa dette (40 milliards d’euros) at-il assuré, une « dette plutôt en décroissance qu’en augmentation ».

Le chiffre d’affaires enregistré par la SNCF au premier trimestre 2014 s’élève à 7,9 milliards d’euros, en progression de 0,8%. Une hausse alimentée par la croissance de l’activité de location d’espaces en gare et l’international.
Début 2014, le président de la SNCF avait annoncé une perte nette de 180 millions d’euros, lié à une dévalorisation du parc TGV, vieillissant. Le montant de cette dépréciation a é été estimé à 1,4 milliard d’euros.

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