La création d’entreprise répond aux attentes des jeunes de moins de 25 ans désireux de se construire une carrière professionnelle « libre et indépendante ». La moitié d’entre eux se disent prêts à franchir le pas.
Si si les français ont aussi le goût des initiatives. Les jeunes surtout, qui prennent conscience de l’intérêt de l’entrepreneuriat dans une société qui, en période de crise, ne crée pas d’emplois salariés. D’après un sondage Viavoice, réalisé pour la société de capital-investissement Idinvest, la moitié des moins de 25 ans expriment leur envie de créer leur entreprise. Mais du stade des intentions à celui des actes proprement dits, le fossé à franchir est souvent large : 13% des jeunes interrogés disent avoir un projet concret.
Gagner de l’argent
La création d’entreprise n’est pas pour autant un pis-aller face à la crise du marché du travail. La jeune génération souhaite s’inspirer de ces self made men à la française qui se sont appuyés sur la révolution numérique pour se forger un avenir doré. Des exemples bien ancrés dans l’imaginaire de ces utilisateurs de Meetic, créé par Marc Simoncini en 2001, de ventes-privee.com (Jacques-Antoine Granjon), de BlaBlarCar (Frédéric Mazzella) ou encore de Free (Xavier Niel).
Si la réussite est évidemment un objectif, l’argent n’est pas le moteur, du moins pas dans un premier temps. 51% des jeunes interrogée par Viavoice voient dans la création d’entreprise un moyen d’être « libres et indépendants ».45% disent vouloir s’épanouir personnellement et 32% « gagner de l’argent » sous forme de revenus ou en amassant du capital.
Pour se lancer, il faut justement avancer des sommes. 45% comptent y parvenir par leurs propres moyens et injecter dans leur affaire un « apport personnel », 41% souhaitent solliciter des prêts bancaires (41%) et 35% des aides publiques (35%). Viennent ensuite une aide de l’entourage (15%) et un fonds de capital investissement (10%).
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