Les faillites d’entreprise vont se poursuivre en 2014

Selon une estimation de l’assureur-crédit Coface, le nombre de faillites d’entreprise, en hausse en 2013 par rapport à 2012, devrait continuer à progresser sur le même rythme l’année prochaine.

Pour les entreprises, surtout les petites, l’embellie n’est pas pour demain. 2013 a déjà été très dur. Les chiffres livrés par l’assureur-crédit Coface en atteste : 52 222 faillites d’entreprises sur les dix premiers mois de l’année. C’est 4,2% de plus par rapport à 2012, une tendance qui se rapproche du record enregistré en 2009 (52 589), point de départ de la grande crise.

Selon Coface, environ 62 500 défaillances devraient être comptabilisées sur l’ensemble de l’année 2013. Si ce chiffre ce confirme, le bilan sera plus mauvais encore que l’an derner (2 000 faillites de plus), preuve que la récession survenue fin 2012/début 2013 a laissé des traces.

Les PME et les TPE sont les plus exposées

2012 fut une année noire pour les Entreprises de taille Intermédiaire (ETI de moins de 1 000 en majorité en France).  Les résultats de 2013 seront, semble-t-il, plus défavorables aux Petites et Moyennes Entreprises (PME, +8 points de défaillances) et les Très petites Entreprises (TPE, +5,7%).

Les secteurs les plus en difficulté sont ceux de la construction, de la distribution et du textile-habillement, trois filières qui représentent à elles seules 50% des faillites enregistrées sur les trois premiers trimestres.
Selon Coface, le coût financier engendré par l’ensemble de ces défaillances s’élève à 4,5 milliards d’euros, un chiffre en baisse de 7,4% en raison de la petite taille des entreprises concernées.

Rappelons qu’une situation de « faillite » ne signifie pas pour autant une cessation d’activité ou une fermeture. Une entreprise qui dépose son bilan au tribunal de commerce est engagée soit dans une procédure de sauvegarde ou de redressement de plusieurs mois, soit dans une liquidation si aucune issue n’est favorable.

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