Les fautes d’orthographe sanctionnées par les employeurs

D’après une étude menée par le cabinet de recrutement Robert Half, 35% des recruteurs rejettent une lettre de candidature dès lors qu’ils pointent plusieurs fautes d’orthographe.

Sans être complètement rédhibitoires, les fautes d’orthographe seraient de moins en moins tolérées par les employeurs. Selon une enquête menée par le cabinet de recrutement Robert Half, 5% des recruteurs écarteraient, dès la première faute de français, une lettre de candidature. Le risque d’élimination augmente même sévèrement au bout de deux ou trois fautes : dans ce cas, ce sont 35% des recruteurs qui mettraient la candidature à la poubelle.

Selon Bernard Fripiat, coach en orthographe, les fautes seraient ressenties comme une « impolitesse » par les entreprises : « Envoyer une lettre de candidature avec des fautes d’orthographe, c’est comme aller à un entretien d’embauche avec un jean troué! » souligne-t-il.
Un surcroît d’exigence qui s’expliquerait par la diversification des tâches et par la généralisation du mail dans les entreprises qui obligent, désormais, tous les salariés à écrire, mission autrefois davantage dévolue à un(e) ou un(e) dactylographe.
A titre d’exemple, certaines erreurs peuvent se révéler fâcheuses. Prenons un cas extrême : imaginez une faute de frappe dans un compte rendu de conseil d’administration mentionnant une « cession d’entreprise » au lieu d’une « session d’entreprise »…

Aujourd’hui, toujours selon Robert Half, les sociétés n’hésitent plus à recruter des coaches spécialisés pour les aider, à revoir pour certains, à apprivoiser pour les autres, pluriels, règles basiques d’orthographe et de conjugaison.

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