Micro-entreprise : quel financement pour les exclus du système bancaire classique ?

Lorsque le système bancaire classique n’est pas accessible à certains créateurs de micro-entreprises, des solutions existent. Des associations permettent de porter des projets de création de micro-entreprises à l’aide de fonds propres.

– Les sociétés de capital risque de proximité s’adressent à des projets qui privilégient la création d’emploi ou qui touchent à des secteurs bien ciblés. Elles investissent en fond propres à partir de 7600 €.
– Le prêt honneur : Les Plates Formes d’Initiative Locale (PFIL) consentent des prêts (sur ses fonds propres) permettant à ces entrepreneurs d’accéder à des prêts dans le système bancaire classique. Le dossier est traité puis suivi par des banquiers et chefs d’entreprise.
– Les Comités Locaux pour l’Emploi des Femmes (CLEFEs) sont réservés aux femmes créatrices d’entreprise. Ils accordent des prêts remboursables sur 2 à 5 ans avec des taux compris entre 5% et 8%. Une fois le dossier accepté, l’entrepreneur est parrainé et conseillé tout au long du remboursement.
– Les banques solidaires sont financées par des personnes physiques. Elles apportent une aide financière par le biais de prêts destinés aux projets ayant un caractère social. Elles examinent la viabilité des projets qui leur sont transmis par le biais d’associations partenaires qui assurent également le suivi.
– L’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE) est une association qui délivre des prêts aux projets ne nécessitant pas de gros investissements. Elle trouve ses ressources auprès d’institutions, banques et partenaires privés. Une fois le prêt validé, elle assure un suivi durant 2 ans.