Moins de faillites d’entreprises au troisième trimestre

Cet été, 12 500 procédures collectives ont été prononcées par les tribunaux de commerce, un chiffre en baisse de 4,8% sur un an.

Une entreprise qui fait faillite doit déposer son bilan devant un tribunal de commerce, lequel engage alors une procédure spécifique capable de redresser la barre de l’activité et éponger les dettes, souvent au prix d’un douloureux plan social. En cas d’échec ou faute de solutions viables, c’est la liquidation pure et simple qui est prononcée, c’est-à-dire la fermeture de l’entreprise, contraignant son gérant et ses éventuels salariés à repartir de zéro.

Faillites en baisse dans le bâtiment

Entre juillet et septembre dernier, 12 501 procédures collectives ont été ouvertes par les juges suite à des faillites. En glissement annuel, ce chiffre est en baisse de -4,8%, indique une étude réalisée par le cabinet Altares. La majorité de ces opérations ont débouché sur des liquidations, et un tiers ont donné lieu à des mesures de redressements ou de sauvegarde.

Bonne nouvelle : le bâtiment, moteur de la croissance, prend sa part dans cette embellie : les défaillances observées dans l’ensemble du secteur sont en repli de 8% au troisième trimestre, précise Altares, mais elles représentent encore un quart du total. Le cabinet situe l’amélioration « surtout dans le second œuvre, alors que la conjoncture reste très tendue dans maçonnerie générale et la construction de maisons individuelles». Si la tendance semble s’inverser dans le commerce où le nombre de dépôts de bilan a baissé de -3%, on peut parler d’un véritable retournement dans l’industrie (-17% par rapport à 2014), un résultat qui ne parvient pas toutefois à effacer l’ampleur des désastres passés.
En revanche, les liquidations progressent encore dans certains métiers, comme les taxis et transports routiers de voyageurs. Confronté à une lourde crise déflationniste,  l’agriculture resteen butte aux pires difficultés, avec une hausse de 9% des défaillances d’entreprises.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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