Moins d’impôts pour les célibataires

Avec sa nouvelle baisse d’impôt, le gouvernement souhaite cibler la « classe moyenne », soit trois millions de foyers en plus, célibataires ou ménages.

La nouvelle réduction fiscale programmée en 2016 par le gouvernement vise à ramener le niveau de l’impôt sur le revenu à son niveau de 2010. Pas facile de s’y retrouver dans le nouveau  maquis préparé par Bercy. 5 millions de foyers ont déjà profité d’allégements depuis 2014. Ce chiffre sera porté à 8 millions l’an prochain, « dont trois millions qui n’étaient pas concernés par les précédentes mesures de baisse» a précisé le ministre des Finances Michel Sapin.Sur ce total, environ 1 million de foyers ne paieront plus d’IR, promet encore Bercy.

L’effort se chiffre, pour l’Etat, à deux milliards d’euros supplémentaires en 2016, après 3,2 milliards en 2015 et 1 milliard en 2014, le tout financé par une baisse des dépenses publiques. Le gouvernement souhaite cibler la «classe moyenne», qu’il qualifie comme «le cœur du cœur» du dispositif visant, dans les prochaines années, à ramener la pression fiscale exercée par l’IR à son niveau d’avant-crise.

310 euros en moin spour un célibataire

L’assiette sera révisée de façon à permettre aux célibataires de ressentir une baisse d’impôt significative :  « La plupart d’entre eux » devraient obtenir un gain de 200 à 300 euros, signale Bercy. Le ministère ajoute que la majorité des couples connaîtront une réduction de 300 à 500 euros, des sommes que Michel Sapin met en parallèle avec les montants dus auparavant pour la même catégorie de contribuables,  « de l’ordre de 1500 ou de 2000 euros». Il prend en exemple un couple d’infirmiers avec deux enfants percevant aujourd’hui un revenu « 3300 euros mensuels » : ceux-là ne paieront plus d’impôt l’année prochaine. Un ménage de deux retraités n’ayant plus d’enfants à charge, percevant une pension cumulée de 2960 euros, devront régler une note délestée de 483 euros, a précisé Bercy. Enfin, la facture fiscale d’un célibataire avec un revenu mensuel net de 1593 euros sera, elle, allégée de 310 euros.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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