Nouvelle hausse du prix du timbre en 2015

Pour compenser la baisse continue de son activité courrier, La Poste, qui a obtenu le feu vert de l’Arcep (Autorité de régulation des télécommunications), va encore augmenter le prix du timbre en 2015, sans doute de 3 centimes.

L’Arcep (Autorité de régulation des télécommunications) vient de donner son feu vert à la hausse du plafond d’augmentation des tarifs courrier de La Poste. La variation par rapport au niveau d’inflation pourrait atteindre 3,5%. Si ce rythme est appliqué par la Poste l’an prochain, le prix du timbre, fixé à 0,66 € aujourd’hui, pourrait passer à 0,69 €.

Depuis plusieurs années, la Poste explique vouloir compenser par ce biais les pertes liées au ralentissement de son activité courrier, plombé par la concurrence de la messagerie internet. Entre 2013 et 2013, le volume de courriers traités par La Poste a ainsi chuté de 24%,  soit une baisse de 600 millions de lettres par an. Malgré ce contexte morose, la branche reste largement bénéficiaire (224 millions d’euros) mais les perspectives d’avenir s’assombrissent d’année en année.

Un timbre à 80 centimes en 2018 ?

Dans l’hypothèse où La Poste suivait le rythme d’augmentation validée par l’Arcep, le timbre rouge, appliqué sur les lettres prioritaires, pourrait prendre 3 centimes de plus par an et atteindre la barre des 80 centimes en 2018. On n’en est pas encore là mais le mouvement semble toutefois enclenché.

Chaque année, La Poste argumente en estimant que «ces modifications tarifaires sont une nécessité pour préserver un haut niveau de qualité de service universel», assurant que «la hausse du prix du timbre aura un impact limité sur les ménages : environ un euro par an et par ménage qui envoie en moyenne cinquante lettres par an pour un budget moyen de 30 euros».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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