Les patrons de PME aussi confiants qu’en 2011

D’après une étude réalisée par la banque Palatine, les patrons de grosses PME ont retrouvé, au premier semestre 2015, leur niveau de confiance de…2011, année qui fut pourtant marqué par la crise. C’est dire s’ils reviennent de loin.

Après les grosses déprimes de 2012, 2013 et 2014, les dirigeants d’entreprises, PME (de 10 à 250 salariés) ou Etablissements de taille intermédiaire (+ de 250) semblent aller mieux. C’est ce qu’indique en tout cas l’Observatoire Banque palatine des PME-ETI réalisée par OpinionWay et Challenges selon lequel la confiance des patrons concernés a remonté à 39%, un niveau qu’elle n’avait plus atteint depuis juin 2011. Surtout, le progrès est net depuis janvier (+12 points), preuve que l’horizon s’est débouché avec la baisse des cours du pétrole et la dépréciation de l’euro qui a redonné de l’air à l’économie française (+0,6% de croissance au premier trimestre).

Faibles prévisions d’embauches

Aujourd’hui, plus de 7 entrepreneurs sur 10 se disent optimistes pour les affaires de leur entreprise. La banque Palatine note que « l’amélioration du climat se manifeste également par une prévision d’activité majoritairement stable avec un chiffre d’affaires constant par rapport à celui de l’année précédente ».
Au chapitre des perspectives d’embauche, ce n’est pas encore l’euphorie, loin de là. Une faible majorité d’entreprises affirme avoir l’intention d’augmenter leurs effectifs. La tendance est donc meilleure mais on est loin du retournement attendu et espéré par François Hollande qui conditionne sa candidature à la présidentielle de 2017 à l’évolution de la courbe du chômage.
D’après la même étude, les projets d’investissement restent à  « un niveau correct sans pour autant décoller ». L’indice avait fortement rebondi en fin d’année 2014, avec une hausse de six points à 108, une barre qui n’a pas été franchie depuis.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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