Réélue présidente du Medef, Laurence Parisot prône une « compétitivité équitable » des entreprises

Réélue haut la main (93,5%) à la présidence du Medef, Laurence Parisot veut faire de la « compétitivité équitable » des entreprises un des thèmes forts de son dernier mandat de trois ans.

L’élection ce jeudi 1er juillet de la tête exécutive du Mouvement des entreprises de France (Medef), première organisation patronale française à laquelle sont affiliées quelque 780 000 entreprises, dont 90% de PME, n’a été qu’une pure formalité pour Laurence Parisot, seule candidate en lice à sa succession.
La présidente sortante, qui a obtenu 93,5% des suffrages, rempile donc pour un dernier mandat de trois ans, période qu’elle veut mettre à profit pour développer une « compétitivité équitable » des entreprises dont « les chances doivent être égalespour toutes » a-t-elle dit.
Agée de 51 ans, Laurence Parisot est la fille et la petite-fille d’industriels des fondateurs du groupe d’ameublement Parisot (Haute-Saône).
En 1985, elle devient Directrice générale de l’institut Louis-Harris alors qu’elle n’a que 26 ans. Quatre ans plus tard, elle obtient la présidence déléguée de l’Institut Ifop et grimpe parallèlement les échelons du Medef.
Alors qu’elle prend les rênes en de la PME Optimum, héritée de son père en 2002, Laurence Parisot devient parallèlement membre du conseil puis membre du bureau exécutif du Medef, instance dont elle accède à la présidence en 2005, prenant la suite de Ernest-Antoine Seillière.
« La crise n’est pas terminée » a ajouté Laurence Parisot, après la proclamation des résultats, la solution à la crise existe. Elle passe par l’entreprise, et par la compétitivité des entreprises. Il n’y a pas à choisir entre relance ou austérité, mais entre compétitivité ou marasme ».

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