Reprise d’entreprise, bien finir et mieux recommencer

Se séparer de son entreprise est souvent un crève-cœur alors autant en tirer profit. Son prix de vente peut-être maximisé par certaines démarches. Attention, la transmission doit être intéressante pour le cédant comme pour le repreneur.

Premier critère d’évaluation d’une entreprise, la rentabilité est primordiale pour le repreneur. Cet investisseur n’est pas un généreux donateur, l’entreprise à céder doit l’intéresser. Pour être attrayante, cette cession est vraiment optimale lorsque l’entreprise est en plein essor. Il faut donc mesurer l’attractivité de l’entreprise selon le contexte. Le moment privilégié pour la transmission doit être avancé ou reculé selon la santé et les résultats de la société.

2. Valoriser l’entreprise

L’entrepreneur, dans la position de l’acquéreur, doit apprendre à connaître l’entreprise, sous peine de mauvaise surprise. Il prend le risque d’investir son argent dans une affaire, mais une affaire qui doit lui assurer certaines garanties. Un minimum de gains doivent rassurer le repreneur et plus ils sont grands, plus l’entreprise est valorisée. L’inverse est préjudiciable et la négociation s’en ressent, d’où l’intérêt de bien présenter son activité, la mettre en valeur au niveau des compétences, de l’expérience, de la comptabilité et donner de bonnes garanties de pérennité. Aucun doute ne doit être possible.

3. Diminuer la demande ou augmenter l’offre

Comme souvent, si la demande dépasse l’offre, c’est l’inflation assurée. Pour la transmission d’entreprise, il s’agit soit de diminuer la demande, soit d’augmenter l’offre. Les nombreux départs à la retraite devraient actionner ces leviers. Si le repreneur ne peut que difficilement influer sur l’offre, le cédant peut influer la demande en choisissant un cabinet ou un partenaire lui présentant plusieurs acquéreurs potentiels.

4. Simulations de vente

La négociation est la dernière phase de la cession de votre entreprise, votre interlocuteur sera certainement bien renseigné et peut-être même rompu à ce genre d’exercice. Il faut partir du principe que le repreneur sait le prix qu’il veut mettre, il a déjà fait effectuer une simulation de la reprise par un expert et il connaît ses arguments sur le bout des doigts. Etant donné l’ampleur du montant de la transaction, les négociations peuvent être longues et périlleuses. Cependant, vous être le dirigeant de l’entreprise, vous connaissez mieux l’organisation que personne et le bluffer n’est pas tricher. A cela peut s’ajouter le soutien d’un partenaire proche qui vous conseillera et vous préparera à aborder l’événement, vous pouvez même réfléchir ensemble à ce qu’il prenne votre place.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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