Statut d’étudiant-entrepreneur : le bac suffit !

Pas besoin d’être bac +3 ou +5 pour accéder au statut d’étudiant-entrepreneur lancé en septembre. En revanche, il faut avoir moins de 28 ans.

Le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur est entré en vigueur le mois dernier. Il s’adresse aux jeunes diplômés et vise à faciliter leur passage entre la fin de leurs études et un premier projet professionnel. En bref, le gouvernement souhaite s’appuyer sur ce dispositif pour augmenter la part de l’entrepreneuriat dans le total des créations d’emplois, et compenser le ralentissement du marché du travail.

Une formation à l’entrepreneuriat

Concrètement, ce nouveau dispositif s’adresse aux jeunes de moins de 28 ans, titulaires d’un diplôme à partir du baccalauréat. Il s’ouvre également aux étudiants qui n’ont pas encore terminé leur cursus. Dans tous les cas, il faut évidemment avoir un projet sérieux de création d’entreprise.

L’étudiant-entrepreneur n’est pas un statut d’entreprise au sens juridique du terme, mais plutôt un service d’accompagnement donnant accès à des droits sociaux particuliers. Ces jeunes créateurs conserveront leur statut étudiant avec ses avantages en termes de logement, de transports, de restauration ou de Sécurité Sociale. Les services universitaires ou scolaires ne leur seront pas fermés. Ils resteront d’ailleurs encadrés par un enseignant mais aussi par un entrepreneur membre du réseau Pépites (Pôles Étudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat). Leur statut leur assure l’entrée au sein d’un espace de coworking du PEPITE ou d’un autre partenaire du réseau. Ils ont également la possibilité de signer un Contrat d’Appui d’Entreprise (CAPE) avec un incubateur ou coopérative d’activité et d’emploi (CAE) ou un autre partenaire du PEPITE. Ils bénéficieront, en complément, d’une formation spécifique les préparant à l’entrepreneuriat et à la gestion d’entreprise.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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