La DRH de l’opérateur en téléphonie SFR a décidé d’instaurer, à compter du 1er mars 2012, un congé paternité de onze jours pour ses salariés homosexuels.
Les lesbiennes et gays employés par le groupe SFR auront droit, comme leurs homologues hétérosexuels, à un congé paternité de onze jours, à compter du 1er mars 2012.
Auparavant, les homosexuels n’étaient pas pris en compte dans l’attribution des congés parentaux, même lorsque leur concubin venait d’avoir un enfant qu’ils avaient pourtant reconnu. Inégalité réparée, donc.
Cette avancée sociale a été obtenue suite à une réunion organisée entre HomoSFèRe, l’association des lesbiennes, gays, bi et trans de SFR, et la direction des ressources humaines du groupe : le collectif des homosexuels souhaitait profiter de cette entrevue pour obtenir la mise en place de mesures de lutte contre la discrimination dans la cadre de la prochaine Journée internationale de lutte contre l’homophobie (le 17 mai 2012).
Finalement la DRH a été plus loin qu’il ne l’espérait : d’abord en accordant aux lesbiennes un droit au congé paternité (si leur conjoint vient d’avoir un enfant), puis en étendant ce droit aux pères homosexuels.
Selon la DRH Marie-Christine Théron, la communauté homosexuelle n’est pas spécialement importante dans le groupe mais «accéder à cette demande correspondait à une évolution normale de notre société, alors pourquoi la refuser ? ».
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