Alors qu’une nouvelle prime à la casse vise à encourager les automobilistes à opérer leur conversion à l’électrique, l’Etat souhaite multiplier les points de recharge sur l’ensemble du territoire. Le groupe Bolloré sera chargé d’en implanter 16 000.
Petit à petit, l’Etat veut faire le nid de la voiture électrique. Pour cela, il va falloir renforcer le déploiement des points de recharge en France pour rassurer le grand public sur les capacités futures de ces véhicules propres, encore très chers à l’achat. Les plus récalcitrants seront sans doute les plus difficile à convaincre en cette période où le cours du pétrole chute et semble du même coup, remettre les voitures à essence au goût du jour, et confirmer leur meilleure rentabilité.
Pas de taxe domaniale
En attendant, c’est le groupe Bolloré qui a remporté le marché des bornes électriques. Le réseau français n’en compte que 5 000, un chiffre très éloigné des objectifs initiaux (75 000). Le transporteur et spécialiste de la logistique sera chargé d’en déployer 16 000 autres d’ici à 2019. Avantage : il n’aura pas à payer l’impôt domanial habituellement exigible auprès des opérateurs qui occupent le domaine public (c’est le cas notamment des sociétés d’autoroute).
Près de 4 000 communes réparties dans 94 départements sont concernées par ce déploiement programmé en deux phases : la première jusqu’au 31 décembre 2016 et la seconde jusqu’au 30 juin 2019. . «La totalité des départements voire des communes concernées a vocation à être couverte dès la première phase», ont précisé les ministères de l’Economie et de l’Ecologie, auteurs de l’agrément délivré au groupe Bolloré.
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