Destiné à encourager l’activité professionnelle, le RSA, accordé au plus de 25 ans, ne concerne plus uniquement les sans emploi comme c’était le cas pour le RMI. En plus des salariés dont le revenus est limité, les travailleurs indépendants et les chefs d’entreprise individuelle peuvent même y prétendre. Prochainement les auto-entrepreneurs le pourront également.
Depuis le début du mois de juin, le RSA – ou revenu de solidarité active – a remplacé le RMI (revenu minimum d’insertion). La nouveauté de cette aide réside dans le fait qu’elle devrait encourager l’activité professionnelle. En effet, si les anciens allocataires du RMI sans emploi toucheront désormais le RSA, ceux qui reprennent une activité pourront également y prétendre, en complément de leur revenu si celui-ci est limité (ce qui n’était pas le cas du RMI). Evidemment, plus les revenus d’un travailleur augmentent, plus la part de RSA à laquelle il a le droit diminue.
Indépendant des modalités d’exercice de l’activité professionnelle, le RSA est même accessible aux chefs d’entreprises individuelles et aux travailleurs indépendants relevant du régime social des indépendants (RSI), n’employant aucun salarié, et dont le chiffre d’affaire ne dépasse pas 32 000€ pour les prestataires de services et 80 000€ pour ceux proposant une activité commerciale. D’ici juillet, un décret devrait également permettre aux auto-entrepreneurs dont les revenus sont insuffisants de bénéficier du RSA.
Pour plus d’informations : www.rsa.gouv.fr