Un statut d’étudiant-entrepreneur dès la rentrée 2014

C’est ce que propose la ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Najat Vallaud-Belkacem qui refuse d’entendre parler d’un Smic-jeune pour relancer l’emploi.

Dans un entretien accordé au journal économique Les Echos, la ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Najat Vallaud-Belkacem enterre définitivement l’idée d’un Smic-jeunes réclamé par le Medef, et même par un socialiste éminent, Pascal Lamy, pour relancer les embauches.

Elle invite sèchement le patronat à «  sortir de la posture qui consiste à répéter que la solution au chômage des jeunes réside dans un sous-statut et un sous-salaire ». Selon elle, le levier à actionner se trouve du côté de l’entrepreneuriat : « Il y a un gros potentiel en France, car  les jeunes sont bien formés et pleins d’idées, mais ils créent moins d’entreprises que chez nos voisins » explique la ministre.

Le montant du PCE doublé

Alors, pour instaurer et dynamique et susciter des vocations, Najat Vallaud-Belkacem compte s’appuyer sur un nouveau statut d’’entrepreneur taillé sur-mesure pour les étudiants qui souhaitent lancer leur propre activité.
Déjà évoqué il y a plusieurs mois, ce statut spécifique permettrait aux jeunes entrepreneurs, fraîchement diplômés ou même en fin de cursus, de conserver leur sécurité sociale étudiante et de bénéficier d’un accompagnement technique pour créer leur entreprise.

Cette mesure, qui verrait le jour dès la rentrée prochaine, viendrait compléter les différents programmes visant à renforcer l’apprentissage et l’entrepreneuriat dans les quartiers en difficulté, afin de lutter contre le chômage.
Najat Vallaud-Belkacem annonce également la création d’une « vingtaine d’écoles de l’entrepreneuriat à la rentrée » et le doublement « de 7 000 à 14 000 euros du montants des prêts à la création d’entreprise accordés par  BPI france pour les jeunes des quartiers ».

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