Hausse inévitable des tarifs autoroutiers en février

La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal ne pourra pas empêcher une hausse des tarifs de péage en février prochain. La revalorisation, annoncée à un peu plus de 1%, sera supérieure à l’inflation.

Déception pour les automobilistes et les entreprises qui font de longs trajets sur l’autoroute. En février, les tarifs appliqués aux péages seront plus chers, d’1 % environ, une revalorisation que la ministre de l’Ecologie et des Transports Ségolène Royal  s’était, en décembre dernier, engagée à limiter au rythme d’inflation, voire même un peu en-dessous compte tenu du « pactole » encaissé et cumulé ces dernières années par les opérateurs. Mais la n°3 du gouvernement a reconnu, devant un journaliste de l’AFP qui l’interrogeait sur ses intentions avant la révision annuelle des prix autoroutiers, que la hausse de 1%, réclamée par les concessionnaires, figurait dans « la convention d’arbitrage » signé au printemps dernier, laquelle vise à compenser la hausse de la taxe domaniale qu’ils payent à l’Etat, et rattraper une partie du gel tarifaire qui leur a été imposé en 2015.

Les exploitants ont également es contreparties à respecter, en échange de l’allongement des durées de concessions accordées par l’Etat : APRR, AREA, SANEF, SAPN, ASF, Cofiroute, Escota s’engagent ainsi à injecter 3,27 milliards d’euros de fonds dans le réseau afin d’en améliorer la sécurité et l’accessibilité : « Ce que je leur demande c’est  de tenir leur engagement » a a souligné ségolène Royal, et d’investir, de donner les 100 millions d’euros de travaux pour les routes et les 3 milliards du plan de relance des autoroutes ».

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