Le congé parental réduit à un an ?

Pour faire des économies, le gouvernement envisage de réduire de trois à un an la durée du congé parental pour le deuxième enfant. La prime à la naissance pourrait être rabotée.

Les restrictions budgétaires qui vont frapper le budget de la Sécurité Sociale commencent à se dessiner : selon un article publié par Les Echos, le gouvernement envisage notamment d’abaisser la durée du congé parental à partir du deuxième enfant. Il passerait ainsi de trois ans maximum (aujourd’hui) à un an.

Parallèlement, le montant de la prime à la naissance pourrait diminuer. Son montant net s’élève aujourd’hui à 923,08 €, mais pas pour tout le monde car le dispositif ne s’applique qu’aux familles dont les ressources sont inférieures à certains plafonds. Celles qui n’ont qu’un revenu (celui de la mère ou du père) ne doivent pas dépasser 35 480 euros (un enfant), 41 878 euros (deux enfants), et 48 276 euros (trois enfants). Les familles monoparentales ou disposant de deux revenus sont soumis aux plafonds suivants : 45 077 euros (un enfant), 51 475 euros (deux enfants), 57 873 euros (trois enfants). Cette enveloppe est versée au septième mois de grossesse.

Depuis plusieurs mois déjà, une réforme de la prime à la naissance est évoquée : plusieurs pistes sont à l’étude, dont l’une aboutirait à une baisse du montant de l’allocation. Une autre, moins brutale, viserait à durcir les plafonds de ressources.
Une baisse de la durée du congé parental -mesure qui remettrait d’ailleurs ne cause une partie de la Loi sur l’égalité hommes/femme de Najat Vallaud-Belkacem – et le rabotage de la prime à la naissance pourrait rapporter 300 à 400 millions d’euros d’économies.

Quitter la version mobile