Les perspectives de l’emploi industriel

Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi a prononcé à l’Assemblée nationale un discours au cours duquel il a réaffirmé la volonté du gouvernement de faire en sorte que l’industrie renoue avec la création d’emploi et en indiquant les pistes d’actions permettant d’y parvenir et que l’Etat emprunte déjà : soutien de l’innovation, de la compétitivité et renforcement de l’investissement.

Un peu moins de deux mois après la clôture des Etats Généraux de l’industrie, Christian Estrosi s’est exprimé fin avril devant l’Assemblée nationale à propos de l’évolution de l’emploi industriel.
Le ministre de l’Industrie a rappelé le constat de la mutation des économies vers le “tout service” au dépend des activités productives avant de « poser un principe clair, un principe fort, celui de la vocation industrielle de l’économie et du territoire français ».

Christian Estrosi a indiqué que sa priorité est « de permettre à nos entreprises industrielles de passer d’une logique de secteurs à une logique d’organisation en filières » et a exprimé sa volonté d’accompagner le développement d’un tissu de PME et de PMI fortes dans l’ensemble des territoires pour voir l’Industrie renouer avec la création d’emploi.

Pour ce faire le ministre a cité les 3 axes d’actions envisagés : soutenir l’innovation et la compétitivité des entreprises, mais également les aider à trouver une assise financière plus stable.

2. innovation, compétitivité et investissement

En matière de soutien à l’innovation Christian Estrosi a rappelé que le dispositif du crédit d’impôt-recherche représente pour 2010 un soutien de l’Etat de près de 4 milliards d’euros.
Il a également cité « la montée en puissance des pôles de compétitivité » et l’attachement à « mettre en place un cadre avantageux pour les jeunes entreprises innovantes, et notamment pour les 3 000 d’entre elles qui ont bénéficié de plus de 100 millions d’euros d’exonérations de charges sociales ».

Quant à soutenir la compétitivité des entreprises, « C’est tout l’objet de la taxe professionnelle, qui représente en 2010 une économie de 12 milliards d’euros pour les entreprises, dont près de 2 milliards d’euros bénéficient directement à l’industrie », a-t-il expliqué avant d’ajouter que la suppression de l’impôt forfaitaire annuel représentera environ 1,3 milliards d’euros d’ici 2011.

Il a ensuite pursuivit son discours en citant les nombreux dispositifs de financement mis en place et sur lesquels les PME et les PME doivent compter. La création de France Investissement pour abonder des fonds d’investissement dans les PME innovantes et en développement, la mise en place du Fonds stratégique d’investissement et du fonds de consolidation et de développement des entreprises.

Christian Estrosi a conclu son discours en rappelant que 20% des 35 milliards d’euros du grand emprunt seront directement affectés à l’Industrie, sans compter les enveloppes qui lui bénéficieront indirectement.

 

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