Les business angels investissent leur fortune personnelle dans la création de sociétés innovantes, et cultivent le goût du risque. Leur existence est aussi ancienne que le financement privé, mais leur activité est de plus en plus structurée depuis quelques années. Plongée dans l’univers de ces personnages qui oeuvrent dans l’ombre pour faire fructifier leur capital et l’activité des sociétés pour lesquelles ils investissent…
Les business angels en quelques chiffres :
Les anges des affaires sont des particuliers qui souhaitent investir une partie de leur patrimoine (de 5% à 10%) dans des s.
- 80 % sont encore en activité.
- 48 % ont entre 40 et 54 ans.
- 25 % disposent d’un patrimoine inférieur à 1 millions d’euros.
- 12 % disposent d’un patrimoine supérieur à 10 millions d’euros.
- Le nombre de business angels est estimé à 4 000 en France. Ils sont toutefois dix à vingt fois moins nombreux dans l’hexagone qu’au Royaume-Uni.
- L’investissement moyen par business angels tend à augmenter: en 2001 le ticket d’entrée était de 40 000 euros alors qu’il a atteint 70 000 euros en 2004/2005.
- Les business angels investissent en moyenne dans plus de six s.
Typologie d’investissement:
85% des investissements concernent la phase d’amorçage, au premier stade de d’une société.
Les business angels investissent dans différent type de société. Les start up et le secteur high-tech (Internet, logiciels, télécoms) ne captent que 50 % de ces investissements.
Il est rare que les business angels investissent à plus de 50% du capital.
Le taux moyen de retour sur investissement n’est pas extraordinaire, mais il suffit d’une opération lucrative sur dix pour recevoir de plus gros bénéfices.
Leurs motivations :
- 35% : Recherche d’une plus-value
- 27% : Participation à une action collective
- 13% : Soutien à un créateur d’ proche
- 10% : Aide au développement économique local.
Comment rencontrer un business-angel quand on a un projet à financer ?
André Jaunay, à l’origine d’InvestEssor (association de rencontres régionales entre investisseurs et entrepreneurs) a crée avec Claude Rameau, ancien Doyen de l’Insead, l’association France Angels.
Cette structure, à but non lucratif, veut tenter de professionnaliser le métier de business-angel en France et de faire connaître ces agents économiques.
« Il y a beaucoup d’idées reçues sur ce type d’investisseurs, constate André Jaunay. Nous voulons donc être une tête de réseau pour fédérer les associations de rencontres entre investisseurs et entrepreneurs, et surtout insister sur l’information. Mais nous ne sommes pas un lobby. »
Les missions de France Angels :
- Création d’un répertoire des réseaux de par des business-angels.
- Promotion du développement des business angels auprès des politiques.
- Mener des missions éducatives et pédagogiques.
- Rendre le par les business-angels plus clair auprès des porteurs de projet.
- Création d’une école de business-angels pour professionnaliser les acteurs.