Le dirigeant d’Uber France a annoncé la suspension de son application UberPop dès ce vendredi soir à 20 heures.
Uberopo c’est fini. Du moins pour le moment. Convoqué en justice en septembre prochain pour répondre du délit présumé d’organisation d’activités illicites de taxis ou de services de transport, Thibaud Simphal, le patron d’Uber en France, a annoncé la suspension de l’application numérique, violemment combattue par les taxis qui s’estiment victimes d’une concurrence déloyale.
Dans un entretien accordé au journal Le Monde à paraître le 4 juillet, le jeune chef d’entreprise indiqua voir pris cette décision « dans un esprit d’apaisement » suite aux récents débordements survenus lors des manifestations menées par les chauffeurs professionnels, dans toute la France.
Thibaud Simphal ajoute que la société Uber s’en remettra, sur le fond du dossier « à la décision du Conseil constitutionnel attendue en septembre sur l’article de la loi Thévenoud ». L’américain espère en effet remporter la partie judicaire en prouvant que les mesures d’interdiction prises par l’Etat à l’encontre d’UberPop sont contraires au principe de la « liberté d’entreprendre ».
En attendant cet épilogue, l’application UberPpop sera interrompue dès le 3 juillet, à partir de 20 heures. A bout de nerfs, les taxis n’en demandaient pas plus. En revanche, l’actvité VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) d’Uber, qui est régulée par cette même Loi Thévenoud, se poursuit.