La Ministre de l’Economie a proposé de mettre en place un système de quotas temporaires afin de permettre à davantage de femmes de rentrer dans les conseils d’administration des entreprises.
La Ministre de l’Economie n’y est pas allée de main morte avec les mâles, allant jusqu’à pointer les effets néfastes de leur « libido » sur certaines prises de risque hasardeuses dans les salles de marchés !
Dès dimanche, Christine Lagarde s’était félicitée sur une chaîne américaine de ce que les femmes « projettent moins de libido » que les hommes, tant dans les affaires qu’en politique.
La même Christine Lagarde a persisté et signé, trois jours plus tard, dans les colonnes du journal Le Monde en s’y disant «convaincue » que la crise n’aurait « pas eu la même ampleur si la banque Lehman Brothers », déclarée en banqueroute en septembre 2008, « avait été dirigée par des femmes », en raison d’un « rapport au risque » qu’elle juge « différent » de celui des hommes.
Et même de préciser que « le levier libidinal et le niveau de testostérone actionnent souvent un certain nombre des opérateurs de salle de marché! »
Des propos que la ministre a, cette fois, assortis de propositions assez concrètes visant à donner plus de pouvoir aux femmes dans les entreprises.
Pour améliorer la parité des sexes dans les conseils d’administration, la ministre de l’Economie a ainsi proposé de mettre en place un système « temporaire » de quotas qui puisse s’imposer « de façon graduelle » dans les entreprises, en complément d’un « travail de formation ».
Des propositions et des actes : Christine Lagarde dit avoir déjà « fait constituer une liste de femmes répondant aux critères les plus exigeants pour devenir administrateur » à l’Agence de participations de l’Etat (APE).
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