L’argent et les jeunes font-ils bon ménage ? Dans un marché du travail compliqué, 47% des moins de 25 ans affirment tirer leurs principaux revenus des aides que leur versent leurs parents ou proches. En cas de pépin financier, 41% se tournent vers la famille, et seulement 14% s’adressent à une banque.
L’étude réalisée par TNS Sofres pour Axa et RTL porte sur les jeunes de moins 25 ans, leur perception de l’argent et la manière dont ils envisagent leur avenir financier.
A cet âge-là, beaucoup font encore des études, travaillent pour les financer, ou cherchent leur premier vrai de travail d’adulte. 30% des sondés affirment vivre d’un salaire régulier, 31% de petites boulots et 47% grâce aux aides de leurs parents ou proches. Quand il s’agit d’agent, le cercle familial est, sans surprise, l’interlocuteur privilégié : 74% des jeunes interrogés affirment que c’est un sujet qu’ils évoquent plus volontiers avec leurs parents qu’avec leur banquier. Normal. C’est aussi à papa et à maman qu’ils s’adressent lorsqu’ils sont à court de liquidités (41%).
Plus heureux que leurs parents ?
Au quotidien, 9% de ces jeunes affirment avoir du mal à joindre les deux bouts, et 18% se plaignent d’avoir régulièrement des problèmes financiers. Pour autant, ils restent positifs pour leur avenir, ne se sentent pas une « génération sacrifiée », et ne se reconnaissent pas dans cette antienne qui dit que les jeunes d’aujourd’hui seront moins riches et heureux que leurs parents, nés aux temps bénis des trente glorieuses.
41% des jeunes pensent qu’ils feront au moins aussi bien que leurs parents, et 37% à anticipent même une situation « économiquement meilleure » par rapport à celle de leurs aînés.
Enfin, les jeunes ne sont pas de si mauvais gestionnaires : 82% d’entre eux connaissant, à l’instant T, l’état de leur budget mensuel à l’instant « T », 38% très précisément. Le nombre de jeunes qui tiennent régulièrement leurs comptes une fois par mois est en léger recul.