La France a fait l’objet de 639 décisions d’investissements étrangers en 2009. La plupart du temps il s’agissait de projet de création d’entreprise. Le soutien politique à l’innovation et à la compétitivité sont les deux principaux moteurs de l’investissement étranger en France.
L’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) a présenté début mars le bilan 2009 des investissements étrangers en France. D’après ses chiffres, avec 639 décisions d’investissement étranger créateur d’emplois l’année dernière, notre pays confirme son attractivité.
Les estimations de l’AFII indique que ces investissements participent à la création ou au maintien de près de 30 000 emplois. Quatre pays : l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Italie et le Royaume-Unis sont à l’origine de plus de la moitié d’entre eux.
« La politique de soutien à l’innovation et à la compétitivité des entreprises, qu’illustrent le crédit impôt recherche et la réforme de la taxe professionnelle, est perçue très positivement par les entreprises étrangères », explique David Appia, président de l’AFII.
62% des investissements directs étrangers de 2009 correspondent à des projets de créations d’entreprises (ouverture d’une filiale), 28% à des extensions de sites existants et 8% à des reprises.
Trois régions rassemblent à elles seules plus de 50% des investissements : l’Ile-de-France (30%), Rhône-Alpes (14%) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (9%).
La France compte désormais plus de 22 600 entreprises étrangères implantées sur son territoire. Elles y emploient 2,8 millions de personnes. Des chiffres qui font de la France le second pays d’accueil des investissements étrangers créateurs d’emploi dans l’Union européenne.