Quatre mesures pour attirer les entrepreneurs étrangers

A l’occasion du Conseil stratégique de l’Attractivité, François Hollande a dévoilé un carnet de quatre mesures pour attirer et développer les investissements étrangers sur le territoire français.

Cinq jours après avoir rendu visite aux entreprises françaises établies aux Etats-Unis…faute d’avoir trouvé les capitaux nécessaires dans leur pays d’origine, François Hollande, de retour au bercail, a pris la balle au bond en organisant, à l’Elysée, un Conseil Stratégique de l’Attractivité en présence d’une trentaine de grands patrons étrangers.

Cette rencontre très médiatique a été l’occasion de dévoiler une feuille de route visant à renforcer l’attractivité de la France et d’inciter les investisseurs internationaux à y engager des capitaux. Un tel plan s’inscrit bien évidemment dans une stratégie d’emploi : 20 000 entreprises étrangères sont (directement ou à travers leurs filiales) installées dans l’Hexagone où elles ont créé quelque 2 millions de postes.

Un interlocuteur unique pour les start up

Première mesure : l’Elysée annonce la fusion la fusion de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et d’UbiFrance (l’Agence française pour le développement international des entreprises). La première est chargée de la promotion du marché français auprès des entrepreneurs étrangers, mais aussi de leur prospection et de leur accompagnement dans leur processus d’implantation. La seconde sert de relais aux entreprises exportatrices. La mutualisation de leurs services en une structure unique de 1 500 personnes s’appuyant sur un réseau de 65 pays, permettra de constituer un outil renforcé « de promotion de la France ». La nouvelle entité sera dotée d’un budget de 200 millions d’euros.

Deuxième mesure : L’allégement des procédures de délivrance des « visa express » accordés aux investisseurs. Aujourd’hui, il faut « plusieurs semaines » avant que l’administration ne remette ce sésame. François Hollande promet de réduire ce délai « à 48 heures » et d’allonger la durée de validité du visa à cinq ans. Enfin, une carte de séjour sera remise aux étudiants et chercheurs. Sa durée correspondra à celle de leurs études ou de leurs recherches.

Troisième mesure : un guichet unique pour les start up étrangères. Celles qui souhaitent s’établir en France seront invitées à se diriger vers structure qui leur proposera une aide financière de 25 000 € et un accompagnement. BpiFrance sera dans la boucle des partenaires financiers.

Quatrième mesure : Le Crédit d’Impôt Compétitivité-Emploi (CICE), aujourd’hui accordé à toutes les entreprises françaises jusqu’à 2,5 SMIC, sera étendu aux projets innovants portées par des entreprises étrangères souhaitant investir en France. L’Elysée s’engage parallèlement à simplifier le régime de la TVA et à dématérialiser les procédures en douanes afin de faciliter l‘import et l’export.

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