Les pauvres restent pauvres malgré une hausse de leurs revenus de +1,1% en 2013, une première depuis cinq ans.
L’échelle de la pauvreté a quelque peu évolué en 2013, indique une étude publiée par l’Insee ce mardi. Son taux d’abord, établi par rapport à la population, passe de 14,3% en 14% l’année suivante. Cette catégorie regroupe les personnes qui gagnent moins de 990 euros ou 823 euros par mois en fonction du mode de calcul utilisé (50% ou 60% du niveau de vie médian), si elles vivent seules, 1 283 euros ou 1 069 euros pour une famille monoparentale avec un enfant de moins de 14 ans, ou un couple sans enfant.
Hausse des prestations sociales
Selon l’Insee, 8,6 millions de français, parmi les plus modestes ont connu une hausse d revenus qui leur a permis de se rapprocher du seuil de pauvreté, grâce notamment à une revalorisation de certains prestations sociales, comme le Revenu de Solidarité Activé et l’aide au Logement. Cette petite hausse du niveau de vie a surtout profité aux chômeurs, qui ont bénéficié d’une hausse de leurs allocations, et des jeunes adultes de moins de 30 ans. Pour ces derniers, la pauvreté a reculé de 1,4 point pour s’établir à 37,3% de la population 19,6M chez les jeunes de moins de 18 ans, en baisse de -0,8 point) .
Entre 2012 et 2013, le revenu médian des français n’a pas, ou peu, évolué et s’établit à 1 667 euros par mois, soit 20 000 euros annuels environ (50% des français gagnent moins, 50% gagnent plus).
Enfin, 10% de Français les plus pauvres ont connu la première augmentation de leurs revenus depuis le début de la crise économique en 2008 (+1,1% en euros constants par rapport à 2012).