D’après l’Insee, le climat des affaires en France a retrouvé son niveau de l’été 2011, surtout grâce au redémarrage des services et de l’industrie manufacturière. En revanche, le bâtiment reste en panne.
Epaisseur des carnets de commande, évolution des effectifs, état des stocks…voilà ce qui détermine en France le climat des affaires, calculé par l’Insee à partir d’un indice de base fixé à 100 points constitutif d’une moyenne dite « de long terme ». Durant les années de crise, ce curseur s’est constamment positionné sous cette ligne de flottaison. Depuis plusieurs mois, sous l’effet de la reprise économique qui s’est surtout fait sentir au premier trimestre (+0,6%), il remonte progressivement, sans basculer pour autant en zone verte. De 94 points début 2015, l’indice est passé en 96 en mars, a grimpé à 98 en juin et atteint 99 en juillet, un niveau qu’il n’avait plus retrouvé depuis août 2011.
Meilleures perspectives pour le commerce
Le ressenti des chefs d’entreprise s’améliore donc mais il est encore trop tôt pour parler d’un véritable retournement de tendance. Si le baromètre est positif dans les services (+2 points à 97), l’industrie manufacturière (+ 2 points à 102) et le commerce de gros (+1 à 103), il reste dans le rouge pour le bâtiment (-1 point à 90). La situation se stabilise pour le commerce de détail, évalué à 106 points.
Au chapitre de la croissance, l’Insee confirme son optimisme pour le reste de l’année, avec une prévision à +0,3% du PIV aux deuxième et troisième trimestres, et +0,4% pour le dernier. En ce qui concerne le mois de juillet, « les carnets de commandes globaux et étrangers se regarnissent et les soldes correspondants deviennent supérieurs au niveau moyen » note encore l’Institut.
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