Créer une entreprise soulève souvent la même interrogation : SAS ou SARL, comment choisir la structure idéale ? Cette décision, déterminante pour la croissance et la gestion future de votre société, repose sur des critères précis comme le capital social, le régime social du dirigeant ou la flexibilité statutaire. Découvrez dans cet article un comparatif clair des avantages et différences entre les deux formes juridiques, pour orienter votre choix vers une solution en adéquation avec vos ambitions et votre projet entrepreneurial. Capital social : différences fondamentales entre SAS et SARL La SAS et la SARL présentent des différences majeures concernant le capital social. Une SARL nécessite un capital minimum d’1 euro, tandis que la SAS n’en impose aucun. Ce critère influence le choix initial des entrepreneurs selon leurs ambitions et moyens financiers. La SAS offre une liberté totale dans la fixation du montant du capital social. Cette flexibilité permet d’adapter le capital aux besoins réels de l’activité. Les associés déterminent librement le montant, qu’il s’agisse d’apports en numéraire ou en nature. La SARL autorise théoriquement un capital social d’1 euro, mais ce montant reste déconseillé. En pratique, le capital doit couvrir les premiers besoins de l’entreprise. Cette souplesse séduit les créateurs à budget limité, mais impose une réflexion sur la crédibilité de l’entreprise. Caractéristiques SAS SARL Minimum légal Aucun 1 € Adaptation Capital variable Capital fixe Libération 50% minimum à la création 20% minimum à la création Délai de libération 5 ans 5 ans Crédibilité externe Fortement dépendante du montant choisi Similaire, mais perception différente Les règles de libération du capital diffèrent entre les deux structures. En SAS, au moins 50% du capital doit être libéré à la création, contre 20% pour une SARL. Ce solde s’achève dans les cinq ans suivant l’immatriculation. Le montant du capital social influence la crédibilité de l’entreprise. Un capital plus élevé rassure les partenaires commerciaux et financiers. Les apports en numéraire ou en nature renforcent la confiance des tiers dans la solidité du projet de création d’entreprise. Nombre d’associés : flexibilité et limitations La SAS autorise la création avec un seul associé sous forme de SASU. Cette structure séduit les entrepreneurs individuels grâce à sa liberté statutaire. L’associé unique bénéficie d’une responsabilité limitée et grande liberté de gestion. La SARL impose une limite à 100 associés maximum. Ce plafond s’explique par la nature même de la SARL, conçue pour des petites structures. Au-delà de ce seuil, une transformation en SAS devient nécessaire pour accueillir davantage d’investisseurs. L’EURL correspond à une SARL unipersonnelle avec un seul associé. Contrairement à la SASU, le gérant d’EURL relève du régime TNS. Les statuts restent moins modifiables que dans la SASU, limitant certaines libertés de gouvernance. Avantages et inconvénients de chaque structure selon le nombre d’associés SAS – Flexibilité illimitée : Pas de plafond d’associés, idéal pour les levées de fonds et les projets collaboratifs. SASU pour l’entrepreneur individuel : Structure unipersonnelle adaptée aux porteurs de projets autonomes avec liberté totale. SARL – Simplicité limitée : Encadrement à 100 associés maximum, parfait pour les petites structures familiales ou locales. EURL pour une personne seule : Alternative simplifiée à la SASU

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Comme chaque année, les auto-entrepreneurs doivent se renseigner sur les changements apportés aux règles et aux charges qui les concernent. En 2022, ils devront notamment faire face à quelques modifications. Tout d’abord, la cotisation minimale due à l’URSSAF sera augmentée de 14 €. Ensuite, le plafond de la franchise en base de TVA sera relevé de 2 500 € à 3 000 €. Enfin, le taux de TVA applicable aux auto-entrepreneurs sera porté de 20% à 21%. Qu’est-ce qu’un Auto-entrepreneur ? Un auto-entrepreneur est une personne qui exerce une activité commerciale, industrielle ou artisanale en France, de manière indépendante. L’auto-entrepreneur est soumis au régime fiscal et social des micro-entreprises. Ce régime est plus simple que celui des entreprises classiques, ce qui en fait un statut intéressant pour les entrepreneurs débutants. Toutefois, il existe des limites au niveau du chiffre d’affaires et des charges que vous pouvez déduire. Dans cet article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur les charges d’un auto-entrepreneur en 2022. Qu’est-ce que la micro-entreprise ? La micro-entreprise, anciennement appelée Auto-entrepreneur, est une forme juridique de société créée en 2008 par la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 relative à la modernisation de l’économie. Elle permet aux entrepreneurs individuels de démarrer et de développer leur activité de manière plus souple et moins onéreuse que les autres formes d’entreprises. La micro-entreprise est soumise à des règles particulières en matière de comptabilité, d’imposition, de protection sociale et de gestion du personnel. Aujourd’hui, la micro-entreprise concerne plus de 3 millions de Français, soit environ 10% des entreprises françaises. Parmi les avantages qu’elle offre, on peut citer la simplicité de sa création et de sa gestion, ainsi que ses coûts réduits. En outre, elle bénéficie d’un régime fiscal avantageux et d’une exonération de charges sociales pour les micro-entrepreneurs. Toutefois, la micro-entreprise présente également quelques inconvénients, notamment son manque de flexibilité en termes de capital social, de statut juridique et de possibilités de développement. De plus, elle est soumise à des plafonds de chiffre d’affaires et de revenus, ce qui peut freiner son développement à long terme. Les charges sociales des Auto-entrepreneurs Les charges sociales des auto-entrepreneurs sont les suivantes : – Cotisations sociales : elles représentent le montant que l’auto-entrepreneur doit payer à l’Ursaf chaque mois. Elles comprennent la cotisation maladie-maternité, la cotisation vieillesse de base, la cotisation vieillesse complémentaire et la cotisation chômage. – Cotisation foncière : elle est due par l’auto-entrepreneur si celui-ci possède un logement qu’il loue ou qu’il habite. – Cotisation à la TVA : elle est due par l’auto-entrepreneur si son activité est soumise à la TVA. Les charges fiscales des Auto-entrepreneurs Un Auto-entrepreneur est une personne qui exerce une activité commerciale, industrielle ou artisanale à titre individuel. Les Auto-entrepreneurs ont la possibilité de déduire certaines charges de leur chiffre d’affaires, ce qui leur permet de bénéficier d’un régime fiscal avantageux. Les charges fiscales des Auto-entrepreneurs sont les suivantes : – La TVA : les Auto-entrepreneurs doivent reverser 20% de leur chiffre d’affaires

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Une étude de la Caravane des entrepreneurs permet de dresser un profil type de l’auto-entrepreneur. Il s’agit d’un homme ou une femme âgé d’environ 40 ans, à la recherche d’un emploi et qui a profité de la simplicité du statut de l’auto-entrepreneur pour véritablement créer une activité de prestation de services (à la personne ou aux entreprises).

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