10,6% de chômeurs en France

Le chômage en France a franchi un palier supplémentaire au troisième trimestre 2015, culminant à 10,2% en métropole, et jusqu’à 10,6% en comptant l’outre-mer.

Personne ne dira le contraire : l’emploi se fait toujours rare en France, malgré le retour, certes encore très fragile, de la croissance (+0,3% entre juillet et septembre et un acquis de PIB supérieur à +1% sur l’ensemble de l’année 2015). Les derniers chiffres de l’Insee avait, pour l’Hexagone, fait état d’une forte dégradation du chômage en octobre (+1,2%, soit 42 000 inscriptions supplémentaires en catégorie A) alors que la courbe reculait sur la même période à l’échelle de la zone euro (-36 000 chômeurs, d’après Eurostat).

Les jeunes, premières victimes du chômage

Il y a un chiffre qui parle, peut-être plus que tous les autres, c’est celui du taux de chômage qui détermine la part des demandeurs d’emploi dans l’ensemble de la population active : à fin septembre, cette valeur atteint 10,6% sur l’ensemble du territoire national (dom compris), et 10,2% dans la seule métropole, un niveau en progression de 0,2 point sur un an. Dans les deux cas, ces taux, calculés à partir des critères défini par la Bureau International du Travail (BIT) constituent un record absolu, dépassant même le dernier point haut enregistré au dernier trimestre 1997.Retour en 2015, et notamment sur les trois derniers mois (juillet-août septembre) : durant cette période le nombre de chômeurs (au sens du BIT) a augmenté de 75 000 en métropole et atteint désormais 2,9 millions de personnes. Cette dégradation frappe surtout les jeunes situés dans la tranches des 15-24 ans, les plus exposés à la crise du marché du travail : dans cette catégorie, le taux de chômage monte à 24,6%, un chiffre qui augmente de 0,8 point par rapport à 2014.

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