71% des chefs d’entreprise intéressés par l’apprentissage

Plus des deux-tiers des employeurs jugent l’apprentissage « positif » pour leur entreprise, indique aujourd’hui une étude réalisée par l’IFOP pour le compte du Centre national de prospective Agefa-PME.

Contrairement à l’Allemagne, l’apprentissage est peu développé en France, pays encore très attaché aux  formations fondamentales, théoriques et généralistes. Les besoins semblent pourtant n’avoir jamais été aussi forts. C’est en tout cas ce qu’indique une enquête réalisée par l’IFOP  à la demande du Centre national de prospective Agefa-PME sur l’enseignement professionnel et l’apprentissage.

Selon ce sondage, 71% des employeurs jugent l’apprentissage comme une solution « intéressante » pour leur entreprise, une proportion qui a progressé de +14 points en huit ans. Preuve que la demande surpasse aujourd’hui l’offre.

Des mini-entreprises au collège

Pourquoi un tel plébiscite ? Les chefs d’entreprise français semblent considérer ce mode de formation comme un atout pour la compétitivité de leur entreprise (64%). Par ailleurs, ils jugent les apprentis plus vite opérationnels que les autres (90%) et pensent que ce type de cursus professionnel est un bon remède contre le chômage (84%).

En dépit de cediagnostic, seules 54 % des PME ont déjà ou ou l’intention de prendre des jeunes en apprentissage cette année. Si la crise explique cette prudence,  une majorité de dirigeants d’entreprises (51%) jugent encore inadapté à leurs besoins l’offre en contrat d’apprentissage.  C’est pourquoi 92% d’entre eux demandent à être plus souvent consultés dans la définition des programmes.

Rappelons que le gouvernement souhaite développer les filières d’apprentissage afin de sensibiliser les jeunes le plus tôt possible : Dans les conclusions issues des récentes Assises de l’entrepreneuriat, il a été évoqué l’idée de développer « des mini-entreprises dès le collège et lycée, accompagnées par un chef d’entreprise ».

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