Bruxelles lance un programme pour encourager la création d’entreprise

La Commission de Bruxelles lance un plan d’action à l’échelle de l’Union Européenne pour encourager la création d’entreprise. Elle souhaite également mettre en place un marché européen spécifique pour microfinancer les PME.

Comment relancer la croissance en Europe ? Bruxelles souhaite agir sur la création d’entreprise et libérer les initiatives, alternatives au chômage de longue durée.

Antonio Tajani, le commissaire européen chargé des entreprises, est parti de ce postulat pour présenter son plan d’action en faveur de l’entrepreneuriat. Il a deux objectifs : faciliter les démarches administratives, simplifier certaines opérations juridiques comme les transmissions et accompagner les entreprises existantes dans leur développement.

Renforcer l’esprit d’entreprise en Europe

Pour l’heure, les contours de ce plan d’action sont encore assez flous : pas d’objectifs, pas de calendrier. Mais Bruxelles souhaite l’affiner avec chacun des Etats membres et de concert avec les organisations professionnelles.

Néanmoins les grandes lignes du programme sont tracées : il s’agit de renforcer la formation à l’entrepreneuriat dans les établissements supérieurs et cibler les actions sur ce « réservoir » de talent et d’idées le plus à même de se lancer dans la création d’entreprise : les femmes, les immigrés, les retraités et les chômeurs.

Des microcrédits pour les PME

Plus globalement, la Commission souhaite encore simplifier les démarches nécessaires à la création ou la transmission d’une entreprise. Mais le plan n’oublie pas les entreprises existantes, jeunes, qui peinent à passer le cap fatidique des cinq ans d’existence : pour celles-là, souvent des PME, un marché européen de microfinancement (des petits crédits souvent inférieurs à 25 000 euros) sera créé et un soutien accru leur sera apporté en matière de technologies numériques.

En 2012, un sondage Eurobaromètre avait indiqué un recul de l’élan entrepreneurial dans l’Union Européenne en raison de la mauvaise conjoncture et des craintes de faillites qu’elle a fait naître dans l’esprit des porteurs de projet : en trois ans, la part des européens désireux de créer leur propre entreprise est passée de 45% à 37%.

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