Comment maximiser ses chances face au banquier ?

Il est aujourd’hui nécessaire de bien préparer sa demande de prêt si l’on ne veut pas voir sa requête refusée successivement par toutes les banques. Les prêts ne sont délivrés que si tous les éléments du dossier permettent d’acquérir la confiance du financier.

Une fois que l’entrepreneur aura épuisé toutes les possibilités de financement personnel alors, il devra s’armer d’arguments avant de rencontrer son banquier.
Il est nécessaire de lui apporter un dossier solide et c’est à partir de la qualité du projet que la banque sera en mesure d’évaluer les risques encourus.
Parmi les différents éléments vérifiés par les banques, on distingue tout particulièrement les données relatives au marché visé. Sera examiné : la viabilité du projet, le potentiel du marché, l’adaptabilité du projet au marché, les chances de percevoir à terme un bénéfice, les coûts de production, la concurrence, …
Les garanties apportées sont également un élément déterminant dans le processus d’obtention d’un crédit. En effet, on peut dire aujourd’hui qu’un bon apport personnel est indispensable à la validation d’un prêt. Les banques exigent envers les entrepreneurs un apport personnel d’environ 30 % du montant nécessaire à la réalisation du projet.

Un dossier solide permet de mettre un maximum de chance de son côté, mais ce n’est pas tout. Un autre élément rentre en compte : le climat de confiance qui règne entre la banque et l’entrepreneur. Le banquier est bien évidemment sensible aux qualités de son interlocuteur : maîtrise de son projet, motivation, organisation… Autant de qualité qui ont pour effet de minimaliser les risques pris par la banque.
La situation professionnelle et personnelle de l’entrepreneur sera également prise en compte.
Et pour finir, un examen approfondi des comptes de l’entreprise sera nécessaire pour la prise de décision finale.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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