Commerces : la SNCF demande des autorisations d’ouverture dominicale

Le président de la SNCF Guillaume Pépy demande que les gares obtiennent des autorisations pour ouvrir, comme c’est le cas dans les aéroports, leurs commerces le dimanche.

Les commerces installés dans les gares sont logés à la même enseigne que les magasins traditionnels : pas d’ouverture autorisée le dimanche, sauf dérogations. Ceux des aéroports bénéficient, eux, d’autorisations qui leur permettent de poursuivre une activité dominicale.

Ce manque d’équité est dénoncé par le président de la SNCF Guillaume Pépy, qui demande les mêmes droits pour les deux services publics, requête qu’il a transmis à Jean-Paul Bailly, actuellement chargé de mission sur la question du travail dominical.

Concrètement, le patron de la compagnie ferroviaire propose que les commerces présents dans les 130 gares françaises les plus fréquentées, bénéficient des mêmes dérogations que leurs homologues du secteur aérien.

Sécuriser les gares le dimanche ?

Pour la SNCF, l’enjeu est économique car les commerces avec qui elle a passé un contrat de location lui payent une redevance (jusqu’à 130 millions d’euros par exemple dans le seul cas de la gare Saint-Lazare, récemment refaite).

Mais Guillaume Pépy voit également dans le travail dominical un moyen d’optimiser le service de son entreprise à l’égard des usagers :
« Tous les témoignages que j’ai de la part des voyageurs, c’est que lorsque les commerces sont ouverts, il y a de la lumière, de la circulation, du monde. Le sentiment de sécurité et de confort s’améliore » explique le président de la SNCF.
Et d’ajouter : « Quand vous voyez par exemple la gare du Nord, qui est la 1ere d’Europe, et que toute la mezzanine est un peu gare morte le dimanche, cela ne rassure personne. Cela est un peu bizarre. Pendant qu’à l’aéroport de Roissy, tous les commerces sont sans exception ouverts ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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