Sur les 5 000 suppressions de postes prévus en Europe par le groupe automobile PSA Peugeot Citroën, près de la moitié concerne les emplois intérimaires. En France, 800 d’entre eux ne seront pas renouvelés d’ici à la fin de l’année, annoncent les syndicats.
Entre 2009 et 2010, le secteur automobile français s’était appuyé sur la prime à la casse pour résister à l’ampleur de la crise économique. En 2011 et 2012, il devra faire sans.
Et les premières mauvaises nouvelles commencent à poindre, avec leur lot de conséquences sociales : dans le cadre d’un plan d’économies de 800 millions d’euros pour 2012, le constructeur français a évoqué une réduction de 10% de ses effectifs sur l’ensemble du marché européen pour faire face au ralentissement de l’activité. Sur la base de cette estimation, cela pourrait représenter 5 000 postes, PSA employant quelque 50 000 personnes en Europe dans des activités qui, par ailleurs, n’appartiennent pas à la branche production (ils sont 167 000 salariés au total).
Les premiers visés devraient être les intérimaires et les sous-traitants : le groupe en ferait travailler environ 10 000 actuellement. Un quart des postes pourrait disparaître. D’ores-et-déjà, la suppression de 800 postes d’intérimaires est programmée en France avant la fin 2011, selon les syndicats
Les effectifs de la branche production ne seront pas épargnés : PSA envisagerait 1 000 emplois en moins dans le secteur en 2012.
En France, les usines visées par ces réductions d’effectifs seraient Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis), Poissy (Yvelines) et Mulhouse (Haut Rhin).
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