Elite et création

La création d’entreprise intéresse toutes les couches sociales, et de plus en plus les jeunes qui sortent de grandes écoles. Ce phénomène est récent, mais n’en finit pas de s’étendre.

Cela peut paraître quelque peu illogique de voir ces jeunes se lancer dans la création d’une entreprise à peine leur diplôme validé. En effet, leurs acquis dans de grandes écoles leur permet de prétendre à de hauts postes voire à un avenir brillant dans la finance, la politique ou le commerce. Mais c’est justement ce côté « tout tracé » qui en rebute plus d’un, et nombreux sont ceux qui, dès la sortie des écoles ou après quelques années d’activité professionnelle, se rendent compte que leur travail ne correspond pas à leurs idéaux de vie. D’autres désabusés de ne trouver chaussure à leur pied, se lancent pour voler de leurs propres ailes dans un secteur qui n’aura pas su les accueillir avec leur profil.

2. Des avantages précieux

Dès lors, ils décident de prendre leur carrière en main, et se lancent dans la création d’une entreprise. Et c’est là que leurs études dans de prestigieuses écoles peuvent faire la différence. Leur cursus peut permettre d’ouvrir plus facilement un certain nombre de portes, notamment celles des financiers. Il est aussi plus aisé de faire appel à des mécènes, et les anciens élèves de l’école qu’ils ont fréquentée forment un formidable réseau, prêt à leur distiller de précieux conseils. La force des écoles les plus réputées réside dans le solide maillage réseau de ses anciens, actuels et futurs étudiants.

Cependant, leur situation n’est pas non plus idyllique : bien souvent aucun cours sur la création d’entreprise ne leur a été dispensé, et eux aussi doivent faire face aux mêmes aléas et  tracas des nouveaux créateurs, la pratique divergeant de la théorie pure.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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