L’importance des relations avec son banquier

Les relations entretenues avec son établissement bancaire et plus particulièrement son conseiller sont primordiales pour le dirigeant d’aujourd’hui. Les intérêts de chaque partie sont en corrélation avec le développement de l’entreprise et une collaboration étroite est préférable pour qu’un véritable partenariat s’instaure.

Entrepreneur

Le but premier de l’entrepreneur est d’augmenter son patrimoine privé.
Afin de protéger son conjoint d’une malencontreuse erreur, le chef d’entreprise prend soin de choisir un régime matrimonial adapté : la séparation de biens. Loin de vouloir garder pour soi-même le bénéfice de son activité, il est vraiment dans l’intérêt du dirigeant d’anticiper les mauvais choix menant à des difficultés financières, surtout lorsque ses créanciers ont signé un cautionnement solidaire.
Dès le départ, il est préférable d’inclure les actifs essentiels à l’exploitation au bilan de départ en nom propre. Le reste comme l’immobilier par exemple peut être inscrit au bilan d’une SCI au nom de prêteurs initiaux, comme sa famille par exemple.
Ensuite, une banque est nécessaire pour chacune des facettes de l’entrepreneur, à savoir, une pour le côté professionnel et une autre pour le côté personnel. Ceci permettant une distinction plus claire.

Généralement, après 3 années d’activité l’investissement porte ses fruits et la question du réinvestissement ou de la redistribution des dividendes se pose.
Pour les entrepreneurs en nom propre, il est possible de prélever une partie des bénéfices après ses débuts bien souvent difficiles.
Pour les sociétés soumises à l’IS, le choix oscille entre garder des réserves pour des imprévus ou redistribuer les dividendes. Dans les cas les plus enviables, la crainte de l’ISF intervient dans la prise de décision.

2. Banque

Banque

La banque du créateur d’entreprise n’est pas toujours sollicitée. En effet, il est courant que des rumeurs affirment de la non-prise en considération des porteurs de projet par certaines agences du secteur bancaire.
Cependant, les entrepreneurs potentiellement gourmands en capitaux sont le fer de lance de la facette commerciale des établissements bancaires. Leur quête est alors primordiale.

Selon les banques, l’organisation diffère. Il peut y avoir un conseiller unique par client qui gère à la fois les 2 facettes : professionnelle et privée, ce qui tourne souvent en défaveur du privé.
D’autres ont opté pour la séparation du privé et du professionnel, ainsi les agences spécialisées s’occupent du professionnel tandis que le privé est géré à part. C’est le cas pour la plupart des sociétés où le dirigeant a le statut de salarié.

3. Relationnel

Relationnel

Il n’est pas rare de voir le dirigeant d’une PME se retrouver seul face aux décisions d’ordre financier. Souvent lorsque l’entreprise n’excède pas une certaine taille, les conseillers attribués ne possèdent pas les compétences nécessaires à un accompagnement ciblé. Avec le développement de l’entreprise il n’est pas rare de voir les banques proposer aux dirigeants un suivi plus adapté avec des conseillers en gestion de patrimoine des entrepreneurs – ceux-ci regroupés au sein de la banque privée.

Le dirigeant ne doit pas hésiter à engager des négociations avec sa banque concernant son suivi. Il est tout à fait concevable de demander des précisions concernant les axes d’intervention et de décision de son conseiller.
La consultation d’un conseiller en gestion de patrimoine est conseillée. Il vous permettra, avec ses compétences, d’orienter vos choix et d’éviter les plus gros écueils.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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