La grève aggrave les pertes de la SNCF

Selon Guillaume Pépy, les sept jours de grève ont déjà coûté 100 millions d’euros à la SNCF qui accuse déjà un déficit de plus de 40 milliards.

Après une semaine de grève, la SNCF fait les comptes : 15 millions d’euros de pertes par jour et, au final, une ardoise estimée à 100 millions par le président de la Compagnie Guillaume Pépy.

Ce « trou », qui creuse encore un peu plus le déficit de l’entreprise, lequel culmine déjà à 40 milliards d’euros, résulte du « manque-à-gagner » lié à la réduction du trafic sur l’ensemble du réseau TGV et TER depuis le déclenchement de la grève des cheminots le 11 juin dernier.

Des trains qui roulent à vide

Car, qu’ils soient en service ou non, les trains sont  toujours en maintenance et leur transfert « à vide » vers les centres de dépôt a un coût. A cette facture déjà salée se combine les pertes de recettes sur les billets annulés et à rembourser, la baisse d’assiduité des contrôleurs et l’accroissement de la fraude incarnée par ces « resquilleurs » qui profitent de la situation de désordre pour voyager gratis dans les trains, un phénomène qui n’a toutefois pas encore été quantifié par la SNCF.

Dès juillet, le service public devra procéder à l’indemnisation des ces clients lésés via des réductions de 20% sur les forfaits mensuels, et jusqu’à – 33% de remises si la grève se poursuit dans les prochaines semaines.
Pour faire face à la situation, la SNCF devra piocher dans ses propres réserves, un effort qui pourrait se répercuter à la hausse sur les prix des billets, dans les mois qui viennent, indique le site d’internet .

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