La taxe « soda » sera aussi une taxe « édulcorant »

Le gouvernement s’apprête à faire volte-face à propos de la taxe sodas en l’élargissant aux boissons light. La recette de l’impôt sera doublée.

Une première annonce démentie puis finalement réhabilitée et, pour finir, un virage à 360 degrés : la taxe sodas donne lieu à une partition politique pour le moins changeante.

D’abord circonscrite aux boissons avec sucre ajoutée, la –alors- bien nommée taxe sodas devrait finalement être étendue aux boissons contenant des édulcorants, soit les fameuses versions light annoncées « sans calorie » mais néanmoins gazeuses. Dans le lot, on trouve les fameux Coca Zéro, Pepsi Max ou encore le Schweppes Lemon Light.
Cette mesure a été validée hier par la commission des Finances de l’Assemblée nationale, et adoubée, en partie, ce matin par la ministre du budget Valérie Pécresse lors d’une interview sur Canal + au cours de laquelle elle a assuré que l’élargissement de la taxe soda devra, en contrepartie, « servir à financer la baisse du coût du travail agricole ».

Cette taxe, fixée dans un premier temps à 6,22 euros par hectolitre, entrera en vigueur dès le 1er janvier 2012 et sera relevée l’année suivante puis chaque 1er janvier de chaque année «  dans une proportion égale à l’inflation (hors tabac) de l’avant-dernière année » prévoit l’amendement.
Doublée, la taxe devrait rapporter au total 250 millions d’euros dans les caisses de l’Etat.
Rappelons qu’à ce jour, seul le vin est taxé à 19,6% alors que les eaux et boissons non alcoolisées sont soumises à une TVA à 5,5%.

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